DJ PFEL
Dj aux multiples casquettes, Pfel officie aussi bien au sein du mythique C2C, qu’auprès de Beat Assailant mais également en tant que membre du duo Beat Torrent… De passage à la Cartonnerie le 24 mai dernier, lefondetlaforme.fr a pu poser quelques questions au nantais.
LF & LF : Tu viens de sortir de scène, comment c’était ce soir ?
Pfel : Plutôt bien ! Les rémois sont un très bon public. Je ne sais pas exactement combien de personnes on était… Quelques centaines, je pense. Une très bonne ambiance, on a pris un gros plaisir sur scène et à chaque fois qu’on vient ici, c’est vraiment chan-mé. Ca se passe super bien, autant au niveau de l’accueil avec les gens de la Carto, qui sont géniaux qu’avec le public, qui rentre bien dans le show… Super content!
LF & LF : C’est la première fois que tu viens ou tu étais déjà venu à Reims ?
Pfel : Le début de l’aventure pour moi, avec Beat Assailant, ça s’est passé à la Cartonnerie.
LF & LF : Justement, comment ça s’est fait ?
Pfel : On s’est rencontré sur une date commune à Nantes (à l’Olympic) avec un plateau Hocus Pocus, C2C et Beat Assailant. On a tous sympathisé plus ou moins après le concert, petite teuf, after party, je passe les détails… On s’est rendu compte qu’on habitait juste à côté l’un de l’autre et on a commencé à travailler sur quelques morceaux, je leur ai posé des scratchs sur quelques trucs et puis on a décidé d’intégrer le dj au live. Ca s’est fait naturellement, on a bien accroché humainement et artistiquement.
LF & LF : Et le fait de jouer dans un groupe avec beaucoup d’instruments, ta place de dj n’est pas limitée ? Comment ça se passe ?
Pfel: Ça n’a pas été facile, c’est vraiment un des plus gros problèmes auquel j’ai été confronté quand j’ai commencé à travailler sur les morceaux. C’était déjà super riche dans l’instrumentation, tout était déjà là. C’est vrai que le travail est quelque peu limité par rapport à d’autres formations plus réduites. Après, j’ai su m’adapter, faire mes scratchs par petites touches. Je ne suis pas là non plus pour faire des solos sur les morceaux, balancer du scratch à gogo… C’est un support en plus comme un choriste en plus, qui va balancer des petits arrangements, des petits trucs vachement subtils que les gens ne captent pas forcément à la première écoute. C’est un kif. Toute l’énergie de la scène fait que je ne suis pas frustré à attendre ma partie. C’est un travail différent et c’est une bonne expérience pour moi, super enrichissante.
LF & LF : Tu conserves tout de même tes petits solos pour te défouler !
Pfel : Voilà ! Et puis faut en mettre par petite touche. C’est kiffant, je trouve, de ne pas tartiner tout le temps…
LF & LF : Revenons sur Beat Assailant…
Beat Assailant qui intervient : C’est pas vrai, c’est un connard ! (rires)
LF & LF : Dans les interviews, il cite souvent des groupes comme Justice ou bien Daft Punk. Sur scène d’ailleurs, tu as rejoué quelques samples des Daft. C’est toi qui lui a suggéré ces écoutes ou au contraire il a découvert tout seul ?
Pfel : Je pense qu’Adam (Beat Assailant) a sa culture. On peut rarement passer à côté des sons electro français : les Daft, Justice, SebastiAn… Je ne pense pas que j’ai trop influé là dedans, il a sa propre culture. Il kiffe aussi ce style de son et on peut ressentir ces influences electro sur l’album, donc non, ça ne vient pas du tout de moi.
LF & LF : T’es plutôt originaire du milieu hip hop mais la formation Beat Torrent avec Atom marque un virage electro… Qu’en est il de ce projet ?
Pfel : Pour ne pas rester inactif avec Atom, on a eu la volonté de créer un binôme pour faire un set plus orienté club. Tu parles d’electro mais c’est aussi bien du rock que de la drum’n'bass, c’est assez large. On essaie vraiment d’avoir une sélection la plus éclectique possible en jouant quand même de gros standards que les gens connaissent tout en les retournant de façon à ce que les morceaux soient nouveaux, le tout mixé de manière super dynamique…
LF & LF : rejouer les morceaux, c’est caractéristique chez vous…
Pfel : Oui, c’est comme un set de groupe, qui demande beaucoup de travail, de préparation, d’entraînement car il en faut avant de le faire. Le live tourne comme un vrai live de band, on refait les mêmes lives ce qui n’empêche pas que les gens reviennent nous voir et continue de kiffer encore et encore… Hier soir, on était au festival au Quart de Tour, on a défoncé 2500 personnes, c’était juste énorme ! Et on a encore pas mal de dates de prévues. Après, on compte sortir le live en cd d’ici quelques semaines, quelques mois… Et on retravaille pour un nouveau live pour la saison prochaine. On s’arrête de tourner pendant 3 mois (septembre, octobre, novembre). On va s’enfermer chez nous en studio et on bosse un nouveau show, plus axé sur la vidéo.
LF & LF : De la vidéo, on avait pu en voir avec votre remix des Daft Punk.
Pfel : Exactement, la vidéo circule sur le net et on approche les 100 000 vues, ce qui est cool ! Big Up à Tony Truand qui l’a réalisée. Je ne sais pas si c’est lui qui va travailler sur notre show vidéo mais on a un vrai concept derrière. Je ne peux pas trop en dire plus car on en est vraiment qu’au début…
LF & LF : Quand tu dis show vidéo, est ce qu’on peut s’attendre à du videojaying ?
Pfel : Tout à fait ! Ce n’est pas juste une bande vidéo abstraite, on interagira vraiment sur l’image, avec un vrai concept, une vraie trame vidéo. On sera mis en scène…ça va être sympathique.
ITW : Antoine C.
Photos : Rémi B.
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