Joakim
En ce samedi 7 février, la première soirée Bonheur Binaire de l’année accueillait Joakim, notamment entre autres, boss du label Tigershushi (Poni Hoax, Principle Of Geometry…). Après un dj set durant lequel il fut rejoint par Pilooski, lefondetlaforme.fr a pu lui poser quelques questions.
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LF&LF : Bonsoir Joakim, tu viens de sortir de scène, comment c’était ce soir ? Tu joues souvent en province ?
Joakim : C’était très bien. C’est vrai que je ne joue pas spécialement souvent en province.
LF&LF : Surpris alors, par l’accueil ?
Joakim : Non mais le public de ce soir était très jeune… enfin plus jeune de ce dont j’ai l’habitude.
LF&LF : Tu as sorti récemment un best of de tes remixes… Le remix est un exercice que tu apprécies ?
Joakim : Ouais j’aime beaucoup en faire. C’est reposant, plus que de composer sa propre musique. Comme en ce moment je n’ai pas de disque terminé, j’ai sorti cette compilation (rires). Il faut dire que depuis 2 ans, j’en ai fait beaucoup et je trouvais que c’était le bon moment pour sortir cette compil’.
LF&LF : D’autant que le remix a pu accroître ta visibilité auprès du public, non ?
Joakim : Oui, je pense qu’il y a plus de gens qui connaissent mes remixes que ma musique. Quand je fais un remix, je me prends moins la tête donc c’est plus efficace. Ces morceaux sont donc plus joués en club que mes propres compositions.
LF&LF : Ton set de ce soir était plutôt orienté disco…
Joakim : Oh ouais… enfin pas tant que ça. Ça m’arrive d’en jouer plus. De toute façon, je n’aime pas jouer la même musique pendant une heure, donc ça m’arrive de reprendre de vieux trucs pour les mélanger avec de nouveaux.
LF&LF : Où en est le prochain album ?
Joakim : Ça avance mais je ne peux pas faire de prévision pour le moment.
LF&LF : En parallèle, tu gères aussi ton label, Tigersushi, est ce facile tous les jours de vivre l’aventure, quand on n’est moins exposé médiatiquement que certains ?
Joakim : Vivre l’aventure d’un label, c’est facile oui, vivre de son label, moins. De toute façon vendre des disques ne suffit pas. Je ne fais pas ça pour ça sinon j’aurai arrêté depuis longtemps.
LF&LF : C’est par militantisme alors ?
Joakim : En partie, oui ! Des artistes me donnent envie de faire des disques et les sortir est une forme de résistance à ce qui peut se faire de manière générale. C’est aussi une sorte de laboratoire à travers lequel je rencontre des gens, avec qui je travaille.
LF&LF : Pour terminer, te sens tu connecté à la scène electro actuelle ?
Joakim : Je m’en fous complètement. Tout ça est éphémère, seule la musique reste. Je ne me soucis pas des trends mais si tu veux mon avis, c’est le moment de faire de l’ambient !
ITW : Antoine C.
Photo : Rémi B.
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