Pantiero, Day I

A peine arrivée à Cannes que mon téléphone sonne déjà : il est 14h et j’ai rendez-vous à 16h pour rencontrer les Birdy Nam Nam. Un aller-retour sur la croisette plus tard et je suis déjà sur place. Le ravissant service presse nous guide dans ce labyrinthe qu’est le Palais des Festivals et nous conduit dans la loge presse où nous attend le quatuor de djs. Ambiance décontractée, Pone nous demande si nous comptons poser quelques questions, leur dernière conférence de presse s’étant révélée catastrophique. Timidement, l’interview débute.

ITW BIRDY NAM NAM COMING SOON

Une fois l’interview enregistrée, nous passons à l’étage pour une séance photo, réalisée sur la passerelle du Palais des festivals, avec pour arrière plan, la plage, la croisette, les palaces : Cannes ! Je découvre par la même occasion le site du festival :

La photo parle d’elle même, ici nous sommes bien loin du sol poussiéreux de l’Hippodrome de Longchamp. Nous attendons Ratatat qui est sur la route depuis 10h du matin. Ils étaient la veille à Munich et seront le lendemain à Barcelone. Pas de temps pour les balances, ils arrivent 2h avant de monter sur scène, nous avons le droit à une mini-conférence de presse plus ou moins ratée : le groupe venant de se réveiller ne sera pas des plus loquaces.

20h précise : le concert débute et c’est Dan Le Sac Vs Scroobius Pip qui ouvre le bal. M’étant absolument inconnu, je découvre le duo sur scène et autant le dire tout de suite, la surprise est bonne ! Le barbu Scroobius Pip pose, entre 2 gorgées de rosé, un flow maitrisé sur les instrus electro barrée de Dan Le Sac . J’en profite aussi pour observer le public qui ne cesse de s’agrandir : tendance fluokids majoritaire sur les 2000 à 3000 personnes présentes.

Il est temps de s’agenouiller, tête baissée, bras levées pour accueillir le duo de Brooklyn qui justifie à lui seul mon déplacement. Ratatat débute son live et dès les 1ères notes, le show est lancé, le ton donné. Mirando résonne sur le port, Shiller, Falcon Jab, Loud Pipes et consorts se suivent pour un live tant attendu et bien évidemment trop court ! On regrettera juste une qualité sonore très limite, l’absence de répétions au préalable y étant très certainement pour beaucoup mais on ne manquera pas de saluer l’implication du groupe sur scène avec, notamment et littéralement, un fou au clavier ! De mémoire de festivalier, on n’avait jamais vu un musicien hocher autant la tête, même pendant les phases calmes.

Antipop Consortium prend la relève et fait hocher les têtes sous l’impulsion d’un savant cocktail de décibels et de bpm.

Puis viennent les Birdy Nam Nam, placés au centre d’un système lumineux à leds . Les deux premiers morceaux me laissent dubitatifs, trop bourrins à mon goût, je crains que le live ne ressemble qu’à cela. Par chance, Pone, Crazy B, Need et Mike me font très vite changer d’avis. Sur un fond vert à la Matrix, ils remettent les pendules à l’heure. Puis l’incontournable Abbesses est totalement rejoué, TransBoulogneExpress vient signer le rappel. Il n’y a pas à dire le nouvel album du groupe promet de belles surprises et de gros morceaux dancefloor.
Chose que ne viendront pas contredire Evan et Mike de Ratatat, visiblement très inspirés :

Fin de soirée, je zappe l’after en compagnie de Sinden et de Ghislain Poirier, j’ai déjà vu l’un et l’autre n’a plus le temps pour une interview.

FESTIVAL PANTIERO :

- Live Report Samedi 9 Août
- Live Report Dimanche 10 Août
- Live Report Lundi 11 Août

- Interview Sébastien Tellier
- Interview Surkin